RUFISQUE/NANTES : UNE COOPERATION DYNAMIQUE

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Signée en 1922, la convention de coopération liant Rufisque et Nantes a servi de cadre d’échanges entre deux villes liées par l’histoire. En effet la ville de Nantes de par ses activités portuaires a joué un rôle déterminant dans le commerce durant la période coloniale, tout comme Rufisque, avec son port dont les ruines sont encore visibles avec les wharfs. Après vingt-cinq années de coopération décentralisée touchant les secteurs de l’éducation, la santé, la sécurité, le développement de quartier, l’état civil, la jeunesse, le sport….etc, cette coopération est présentement dans une phase de développement de la culture avec un ambitieux projet d’érection d’une Maison des Arts à Rufisque.


La récente convention renouvelée, entre les Maires Daouda Niang de Rufisque et Johanna Rolland de Nantes, précise en ces termes : La Maison des Arts (MDA) sera un lieu de résidence pour les artistes sénégalais et étrangers, un espace d’expression artistique et d’exposition et une antenne de l’Ecole des Beaux-arts de Nantes Métropole (ESBANM) qui en fera un campus universitaire unique en Afrique. L’Ecole des Beaux-Arts de Nantes Métropole (ESBANM), dans le cadre de son expansion, développe la possibilité pour ses étudiants en master, de réaliser une partie de leur cursus à l’international. Ainsi l’ESBANM, s’intéresse à l’opportunité de créer un espace de résidence et d’apprentissage à Rufisque pour ses étudiants qui pourraient encadrer des ateliers à destination des enfants et y développer un projet d’éducation artistique autour de l’art africain en s’appuyant sur des outils numériques. Ainsi est née une approche nouvelle dans ca coopération décentralisée qui rend pertinent ce projet en phase de concrétisation.

En effet les travaux de la maison des arts ont démarré sur le site le site de l’ancien commissariat de police depuis le mois de janvier 2020 et devront théoriquement prendre fin dans un délai maximum d’un an. Il faut signaler que ce projet culturel est un besoin exprimé par les acteurs culturels durant les assises de la ville de 2016. Ainsi on pourrait songer déjà à la matérialisation des projets retenus dans le Plan de développement Urbain Durable (PDUD) de la ville horizon 2035. Le PDUD est, depuis son édition, la référentielle de planification stratégique de la ville de Rufisque en terme de gestion urbaine.
Les deux villes sont ainsi dans une phase dynamique de coopération que les acteurs associatifs et autres segments institutionnels et sociaux, se sont appropriés à l’occasion de l’atelier consacré à la réflexion sur le projet d’animation, le 16 janvier 2020, à l’hôtel de ville de Rufisque. Les conclusions de cet atelier sont entre autre : Au-delà de l’appropriation du projet par les acteurs ciblés, sur les plans techniques et sur les volets fonctionnement et animation, l’atelier aura permis à tous les partenaires ciblés, de mieux saisir les enjeux et les opportunités s’attachant à l’érection de la Maison des Arts à Rufisque.
En plus de la décentralisation culturelle et de la promotion de l’attractivité culturelle de la ville de Rufisque, les différents partenaires impliqués, ont souligné le caractère innovant dudit projet, unique et original promu par une collectivité territoriale sénégalaise, Rufisque, en partenariat avec la ville française de Nantes.

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