OUSMANE SONKO, L’EXASPERATION D’UN HEROS ACCULE ( Par Commissaire Sado).

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Lors de son meeting à Rufisque, le Président du Pastef, Ousmane Sonko, a manifesté une très grande exaspération dans son discours. A l’entendre parler, on se rend compte qu’il extériorisait un cri du cœur incompressible qui traduisait une accumulation de frustrations provoquées par un ramassis d’individus de tous acabits partageant leur haine viscérale à son encontre.
Dans son adresse, Ousmane Sonko a déploré les différentes et multiples attaques subies par ses partisans dont certaines d’une rare violence, comme ce fut le cas à Saint-Louis. Il en a imputé la responsabilité à l’État.
Il appartient au ministre de l’Intérieur de réadapter le dispositif général au nouvelles charges induites par le contexte électoral et de sécuriser davantage le Premier ministre, certes candidat, mais doté d’un statut spécial. Il y a comme un climat de tolérance très préjudiciable à la paix civile.
Quant au ministre de la justice, lui et ses collaborateurs semblent tombés dans deux pièges malgré mais alertes. Le premier piège consiste à penser qu’ils doivent éviter d’agir comme l’ancien régime qui emprisonnait  systématiquement, même les innocents. C’est pourquoi, ils sont tolérants devant certains cas manifestes de violation de la loi. Le deuxième piège consistait à vouloir afficher une indépendance en refusant d’appliquer la loi dans  toute sa rigueur. En effet, sou l’ancien régime, toute arrestation était imputée à Macky Sall qui avait vassalisé les Procureurs. Alors, pour ne pas être traités d’hommes liges à la solde de l’exécutif, ils font montre de beaucoup d’indulgence, se faisant passer pour des magistrats indépendants.
Aujourd’hui, le pays baigne dans une atmosphère délétère, un climat de peur et d’angoisse collective avec une violence verbale sans retenue et des agressions physiques. C’est d’autant plus déplorable que dans les réseaux sociaux et sur certains plateaux de télévision, le Premier ministre est traité de tous les noms d’oiseaux. Des citoyens parmi les plus insignifiants du pays l’insulte, le trainent et vouent aux gémonies et le considèrent comme une tête de turc, un souffre-douleur réceptacle de toutes les haines.
J’ai de tout temps dénoncer cet état de fait, martelant sans répit, au risque de me faire passer pour un dictateur, qu’un État doit sévir pour faire régner l’ordre et garantir la tranquillité publique.
Commissaire Boubacar Sadio
Vive Ousmane Sonko
Vive la liste du Pastef

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