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Il est clair que l’Union Africaine trouve beaucoup de difficultés dans la gestion des crises au niveau du continent. Cela résulte directement des choix de personnalités chargée de diriger les instances de l’Union.
Dans ce cadre, la Commission Paix et Sécurité de l’Union Africaine, dirigée par l’Ambassadeur Smail CHERGUI, qui serait l’organe le plus important chargé de la gestion des crises et la résolution des conflits au niveau continental, a enregistré d’énormes faiblesses durant le mandat de l’actuel Commissaire.
D’abord, selon plusieurs experts, le bilan du commissaire Chergui demeure très faible, eu égard à son incapacité d’initier des médiations dans les différentes crises politico-sécuritaires qui continuent de secouer le continent.
Aussi, M. CHERGUI serait au service des agendas de puissances étrangères en Afrique, faisant, ainsi, fi de son devoir d’impartialité dans le traitement de crises politico-sécuritaires en Afrique.
Sur le terrain les observateurs ont noté que malgré la signature de l’accord de paix de Khartoum, lequel est considéré par CHERGUI comme une réalisation phare de son mandat, la RCA continue de vivre une situation d’instabilité politique et sécuritaire accrue.
C’est d’ailleurs, à cause du faible rendement de M. CHERGUI que l’UA a choisi Mohamed El-Hacen LEBAT au détriment du Commissaire algérien pour conduire le processus de dénouement de la crise politique au Soudan.
Ainsi, pour détourner son échec quant à la résolution des crises sur le continent, Smail CHERGUI a émis des critiques sévères à l’encontre de l’ONU concernant sa gestion des crises en Afrique, lors du 7ème séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, organisé les 13 et 14 janvier 2019 à Libreville. Le commissaire a précisé que les Nations Unies tentent de faire échouer les efforts de l’UA visant à stabiliser la situation dans certains pays d’Afrique, à l’image de la Somalie, indiquant que l’ONU entrave la mission de l’AMISOM à titre d’exemple.
Toujours à l’occasion du même séminaire, Chergui e accusé le personnel des Missions Permanentes des 5 pays membres permanents du Conseil de Sécurité d’être « arrogant », notamment lors des réunions entre le CPS et le Conseil de Sécurité.
