ACHARNEMENT SUR PAPE SOW : Les populations de Sangalcam en colère contre Bara Diouf Dg de la DGPU

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Les habitants de la commune de Sangalkam sont très en colère contre le  DG de la Délégation à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU). Qui exercerait, selon ces dernièrs, un acharnement sur leur maire Alpha Bocar Khouma dit Pape Sow, pour l’obliger à stopper un lotissement  en q leur faveur.  Aussi la quasi totalité de  la population de la commune  est décidée à  faire face à Bara Diouf qu’elle perçoit comme  » l’ incarnation » du défunt système oppresseur de Macky Sall qui fut sans pitié pour le bas peuple.  Dans cette perspective, une pétition est  en cours, pour demander sa révocation.

D’après les habitants de la Commune de Sangalkam, Bara Diouf, depuis sa nomination à la tête de la Délégation à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose,  pose des actes qui vont  à contre-courant de la sauvegarde de leurs biens fonciers.  » Ce DG de la DPGU a un comportement   aux antipodes de l’esprit du Référentiel 2050 axé sur des changements profonds pour améliorer les conditions de vie des sénégalais, sans exclusif en corrigeant toutes les formes d’injustice et d’inégalité », clame sous le sceau de l’anonymat, un notable du village de Ndiakhirate. Qui cite, pour s’en désoler, la dernière lettre de Bara Diouf adressée au premier magistrat de la Commune de Sangalkam. Dans sa correspondance , le  patron de la DPGU, sur un ton de caporal, dit au maire : « Il m’a été donné de constater des perturbations ( arrêt des travaux, installation de champs) dans le périmètre du quatrième arrondissement du Pôle Urbain de Diambuadio (PUD). Cette situation est entretenue par des agents de la commune de Sangalkam. J’ai eu à échanger avec vous sur ces attitudes graves qui entravent  et perturbent le déroulement des travaux de promoteurs privés. Je voudrai vous signifier que vos interventions se situent dans l’emprise du TF 1023/R, propriété de la Délégation Générale à la Promotion des Pôles Urbains Diambuadio et du Lac Rose ( DGPU). Je vous invite ardemment à faire arrêter ces agissements pour ne pas mettre la DGPU dans l’obligation de prendre les mesures nécessaires afin de protéger les investissement en cours dans le périmètre du Pôle. »

Pour notre interlocuteur, « Bara Diouf est plus  attentif  à la satisfaction de l’appétit foncier des investisseurs privés, riches comme Crésus et peut être généreux, qu’à la sauvegarde de la stabilité sociale et économique des populations autochtones de la commune de Sangalkam et ses environs. »

Son attitude  a ainsi installé  le désarroi et la colère  chez les populations.  Notamment, dans les rangs des militants et sympathisants du Pastef. Pour qui  monsieur Diouf serait un faux allié. Qui agit de façon hostile  à la stabilité sociale dans cette zone des Niayes. D’où le cri d’indignation de M.S un émigré qui vient de rentrer au pays :  »  Bara Diouf est loin d’être l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et sa nomination à la tête de la DGPU est  une grosse erreur de casting qu’il urge de corriger au nom de la paix sociale dans notre terroir  » entend on dire dans les chaumières. Où l’on demeure convaincu que le responsable du   MRDS, un parti toujours embryonnaire dans le département de Rufisque n’a pas une base politique  lui permettant d’apporter une plus-value à la mouvance présidentielle, dans les joutes électorales à venir. « Notre maire sur qui il s’acharne, avec tant d’inélégance, se prévaut contrairement à lui, d’une solide base politique et affective qui a pesé d’un poids certain sur la victoire de la Coalition Diomaye Président, le 24 mars dernier, dans le département de Rufisque. Qui plus est , Pape Sow a  payé de sa liberté pour défendre le Projet .Pour cela, si Bara Diouf est  un allié sincère, il doit le respecter. Nous attendons  du DG de la DGPU qq qu’il pose des actes dans le sens de faire la lumière  sur le scandale  ECOTRA d’ Abdoulaye Sylla et pour nous extraire ade la tyrannie et de la boulimie foncière insatiable de Sénéindia qui nous vole  nos champs et de nos habitats. »

Ndèye Sokhna Diatta

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