Il y a quelques semaines, l’affaire de la « disparition supposée » de l’étudiante Diary SOW avait suscité une très grande émotion et tenu en haleine l’opinion sénégalaise, grâce à une mobilisation extraordinaire des médias, des organisations de la société civile, des étudiants sénégalais de France, des citoyens et des hommes politiques de tous bords.
A l’arrivée, cette affaire « d’enlèvement et de disparition supposée » qui a eu un retentissement international s’est dégonflée comme un ballon de baudruche. Les enquêteurs chevronnés de la brigade de répression de la délinquance à la personne, rattachée à la police judiciaire de Paris ne se sont jamais laissés entraînés par l’émotion et le tourbillon médiatique et ont réussi à prouver, en un temps record, qu’il n’y a jamais eu d’enlèvement encore moins une disparition (Diary SOW, une étudiante sénégalaise de 20 ans a organisé et planifié volontairement sa disparition, embarquant les autorités et certains de nos compatriotes dans son histoire à tomber debout).
Dans ce qu’il est convenu d’appeler désormais l’affaire Adji SARR, une « victime supposée » de « viols répétitifs », les sénégalais, dans leur écrasante majorité ne se sont pas fait avoir par les affabulations d’une fille de 20 ans, dont le récit ne colle pas avec celle d’une femme violée.
Adja SARR (victime supposée) a commis une erreur monumentale et fait preuve d’immaturité en affirmant que « les viols répétitifs » se sont déroulés dans le même lieu (salon sweet beauté). Or, les 3 témoins présents sur le lieu (la patronne de Sweet beauté, son mari et sa collègue, la 2éme masseuse, Aïssatou BA) n’ont jamais été au courant d’un quelconque viol et n’ont jamais entendu ni cri, ni complainte, de sa part encore moins de propos où elle aurait avoué avoir subi des violences de la part d’Ousmane SONKO. Ces 3 témoignages confortent les propos d’Ousmane SONKO qui nie formellement le viol.
Cela fait 4 contre 1 (la parole d’Adja Sarr). Donc, Adja Sarr a menti sur le viol.
Lors de son audition, la patronne de Sweet Beauté a affirmé qu’il y avait des échanges téléphoniques entre Adja SARR la « supposée victime » et des tierces personnes, faisant état d’un projet malveillant à l’encontre d’Ousmane SONKO. A partir du moment où la thèse du viol s’effondre, cette piste doit être privilégiée par les enquêteurs. Dès lors, et pour élucider cette affaire, les réquisitions doivent être faites, sans délai, auprès des opérateurs téléphoniques pour retracer les échanges téléphoniques d’Adja SARR avec des tiers, et ses contacts au cours des 10 derniers jours, surtout le jour du dernier viol supposé (le 02 février 2021). D’autant que les 2 numéros de téléphone de la victime supposée sont connus et parfaitement identifiés (ce sont les 2 numéros qui figurent dans sa plainte du 02 février).
Cette affaire aux relents d’un complot a été très mal ficelé par des amateurs : la pseudo affaire Ousmane SONKO devient désormais « l’affaire Adja Sarr et les comploteurs de l’ombre » qu’il faut identifier, traquer, poursuivre et punir avec toute la rigueur de la loi. La main invisible (X) doit être démasquée.
Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr