Affaire « Pegasus » : Des sommités en informatique démontrent la non véracité de «Pegasus Project»

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Suite à la publication par des médias affiliés à «Forbiden Stories», où le Maroc figure parmi les pays impliqués dans un «scandale d’espionnage massif mondial», des experts de renom ont réagi, sur des bases scientifiques, aux graves accusations de «Pegasus Project».

Ces spécialistes nombreux, de plusieurs nationalités dénoncent les contradictions, le cafouillage et l’amateurisme des soi-disant investigateurs. A ce titre, la journaliste d’investigation américaine, Kim Zetter, qui est connue pour ses recherches sur des questions énigmatiques liées à la cyber sécurité et la sécurité nationale s’étonne devant l’omerta entourant les données fournies à «Forbidden Stories».
Dans un Tweet, l’intéressée déclare que «cette histoire de NSO devient un peu dingue. Ce serait formidable si les médias à l’origine de cette histoire pouvaient fournir plus d’informations sur la manière dont ils ont pu vérifier qu’il s’agissait bien d’une liste de cibles ou de cibles potentielles de la NSO, et non d’une liste d’autre chose. »


La journaliste Kim Zetter dénonce également le traitement à charge de certains médias en se penchant sur le cas du Président français, Emanuel Macron. Pour sa part, The Grugq, un expert en cyber sécurité très respecté, selon Forbes, suppose que la liste en question pourrait ne pas être celle de NSO, mais de «Circles». Selon lui, il s’agit d’un autre programme espion de l’Etat hébreu. L’expert remet en question tout ce scandale. Il critique les chiffres invraisemblables déposés par Amnesty et Forbidden Stories, le silence radio concernant les données et le cafouillage d’Amnesty.


Dans le même sillage de dénonciations, M. Nadim Kobeissi, chercheur libanais en informatique et cryptographie appliquée, indique, via son compte « Tweeter », la facilité avec laquelle il peut fabriquer des preuves de piratage par Pegasus «en 30 secondes» selon lui, durant sa pause déjeuné. Les preuves d’Amnesty et de Forbidden Stories sont, à son avis, extrêmement faibles. « Elles se basent essentiellement sur de simples certificats SSL/TLS auto-signés que n’importe qui peut produire et insérer dans un jeu de données », dit-il.


Il est à rappeler que M. Nadim Kobeissi a auparavant accusé Amnesty de falsification et d’invention de preuves pour mener leur chasse aux sorcières contre NSO. Aussi, l’experte norvégienne en sécurité informatique, Runa Sandvik la patronne de la sécurité informatique au New York Times, relève l’incohérence des accusations rapportées par les médias de «Forbiden Stories». Runa a publié à travers un tweet 10 extraits d’articles publiés par différents médias, en soulignant les contradictions concernant les sources citées. Selon elle, personne ne sait, jusqu’à présent, d’où vient la liste par laquelle le scandale «Pegasus Project» a été fabriqué de toutes pièces pour s’attaquer au Maroc, en particulier.

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