On savait depuis le début de ce complot que le Procureur Bassirou Gueye a fait montre d’un activisme zélé pour placer Sonko sous mandat de dépôt.
Il a « arraché » l’enquête des mains de la Section de recherche et emballé la procédure de levée de l’immunité parlementaire de Sonko pour jeter Sonko en prison.
Les faucons à la base du complot rêvaient tous de ce mandat de dépôt pour mettre Sonko hors d’état de se défendre pendant quasiment 9 mois de détention préventive. Aidée par une presse achetée, ils espéraient instiller dans les esprits les scénarios les plus salaces pour discréditer Sonko avant un éventuel procès après les législatives et les locales sans Pastef décapité.
Cette stratégie ayant lamentablement échoué avec la résistance populaire contre cette ignominie, l’accusation a pris du plomb dans l’aile avec la fuite du Rapport d’enquête de la gendarmerie, la démission du Capitaine Touré chargé de l’enquête et surtout le désistement spectaculaire du juge Seck désigné pour instruire l’affaire.
Contraint face à l’absurde de placer Sonko sous contrôle judiciaire, les faucons de l’Apr ont abattu leur dernière carte avec l’interview de Adji Sarr mal scénarisée, mal exécutée avec un maître El Hadji Diouf jouant au père Fouettard et des journalistes complices obligés de reformuler les questions qui fâchent sur ses contradictions.
Seulement cette opération de Com de la dernière chance dont le seul but était de salir et ternir l’image de Sonko, a pu montrer dans sa totale nudité devant l’opinion nationale et internationale, que les contradictions et incohérences supportées depuis le début étaient avérées et réelles.
En évoquant elle-même le scénario des viols répétitifs, montrant des distorsions gigantesques avec le contenu de sa plainte et aggravé par les multiples interventions de Maître El Hadji Diouf pour masquer ses contradictions flagrantes, Adji Sarr vient d’enterrer le dernier espoir du Procureur Bassirou Gueye et des faucons d’arriver même au Procès.
En violant le secret de l’instruction et révéler elle-même le contenu de son audition, le Doyen des Juges Samba Sall et le Procureur savent désormais que toute la communauté des juristes (Collègues magistrats, avocats, professeurs d’université pénalistes…) est témoin qu’aucune inculpation ne peut prospérer avec des charges aussi légères voire inexistantes.
Le Doyen des juges ne peut plus risquer sa crédibilité en maintenant un dossier dont la vacuité vient d’être publiquement affichée par la victime et son Avocat.
Il ne reste à Bassirou Gueye le Procureur que de se retrouver seul devant sa complicité légendaire avec le Régime et subir le regard méprisant de ses Collègues.
Amadou Ba Juriste.