Le 24 mars 2024 le peuple sénégalais a, fermement, mis un terme à 12 longues années d’injustice, de vols et de terreur. Il a arraché sa liberté, pour rompre les amarres avec ceux qui, durant six décennies, ont entretenu un système inféodé aux puissances étrangères. Un système qui a vécu ses heures les plus sombres ces 12 dernières années avec le régime dictatoriale de Macky Sall et de la coalition BBY. Qui a usé et abusé de la répression sauvage pour terroriser et museler le peuple.
Et juste deux mois après son installation, le président Bassirou Diomaye Faye a posé des actes courageux et porteurs d’espoir soutenus par une forte adhésion au tryptique « Jub, Jubal, Jubanti « , adossé à la transparence et à l’équité. Mais, comme le dit le célèbre adage, » le bien des uns fait le malheur des autres « . Des affairistes et petits politiciens prébendiers, flairant la fin de leurs privilèges, manoeuvrent de saper la dynamique de rupture qui va remettre ce pays sur les rails du développement et de la souveraineté. Les bandits à col blanc tétanisés, délirent à tout va. Ces bannis qui ont bousillé ce pays, sont sans honte et ne s’interdisent aucune bassesse dans leur funeste entreprise. A savoir ressusciter le défunt système qui les a outrancièrement enrichis, par des procédés tortueux, veulent ressusciter quand bien même qu’ils sont conscients d’avoir perdu l’estime et le respect de leurs concitoyens.
Dans cette vaine tentative de survie , les parias mènent leur combat contre le nouveau régime par procuration. Une certaine presse, irresponsable, sans éthique et cupide, va au front à leur place. En analysant de façon tendancieuse, pour ne pas dire partisane chaque acte posé par les nouvelles autorités au risque de tomber dans la provocation ridicule.
Le traitement mescain réservé au discours du Premier ministre Ousmane Sonko, lors de la visite de Jean Luc Mélenchon est suffisamment révélateur des intentions de cette presse aux ordres. Qui a choisi, de manière sournoise, de travestir des propos magnifiés par l’ensemble de la communauté africaine, pour dépopulariser celui là qui a libéré le Sénégalais de la dictature sanglante de Macky Sall. Et qui incarne l’espoir de liberté et de prospérité de tout un continent.
Parallèlement, elle a été aussi silencieuse qu’une tombe sur la libération du littoral dakarois. Comme elle l’a fait quand le Président a décidé de remettre les chose à l’endroit sur le site de Mbour4 sur lequel les caciques du régime sortant ont opéré un monstrueux « tong tong ».
Le dialogue pour la réforme du système judiciaires a fait de leur part l’objet d’analyses tronquées dans un dessein de dépopulariser l’événement. De la même manière, les mesures salutaires en faveur du monde rural et de la prochaine campagne agricole, notamment la gratuité de l’engrais et la baisse du prix des semence, l’épongement de la dette des opérateurs qui se chiffrait à plusieurs milliards, sont délibérément passées sous silence par cette presse au service de la nouvelle opposition. Qui, en réalité, n’a pas le courage de son combat. Elle s’agite juste aux fins de pouvoir se victimiser à l’heure de l’inévitable reddition des comptes qui les tétanise. C’est ainsi qu’il faut comprendre la mobilisation de Oumar Youm, Abdou Mbow et consort, pour soutenir l’ignoble insulteur Bah Diakhaté dont les propos sur d’honnêtes citoyens heurtent encore les bonnes consciences. Oumar Youm en disant que le délinquant Bah Diakhaté est un activiste républicain, conforte l’opinion du peuple sur le caractère violent du parti de Amet Suzanne Camara et Moustapha Diakhaté. On vous fera l’économie des insanités que débitent ces deux débiles. A bien y regarder, la nouvelle opposition est comme un bébé mort-né. Parce que, en élisant l’opposant Bassirou Diomaye Faye, au premier tour, avec un score de 54% des suffrages, le peuple sénégalais a définitivement tourné la page du système néocoloniale dont le dernier Macky Sall sera, sans aucun foute, le dernier Préfet. Aucune chimie n’est possible entre le peuple et les oppresseurs de BBY.
‘C’est le lieu ici de rappeler à cette presse aux ordres des fossoyeurs du pays que les questions de la défense et de la securite nationale ne se traitent pas sur la place publique. Que seul le président de la République a les prérogatives pour discuter des accords de défense. Ousmane Sonko, en tant que Premier Ministre n’en a pas les moyens. C’est dure que la décision prise par Bassirou Diomaye Faye d’affecter le général Souleymane Kandé est légale. Son statut de président de la République,chef suprême des armées le lui permet. Et cela, le général Kandé le sait. D’autant plus que de l’avis de nombreux officiers supérieurs interrogés sur la question, cela est une banalité.
Il faut enfin rappeler aux adversaires de la rupture que ceux qui, pour des intérêts crypto personnels, ont choisi d’avoir raison avec le régime sanguinaire de Macky Sall qu il ont soutenu et encouragé dans sa politique répressive qui a fait des dizaines veuves et d’orphelins, qui a ravi à des enfants innocents leur part de vie et d’espoir que la décence leur recommandent de se taire et d’avoir le courage de rendre compte de leurs crimes. C’est ce que le peuple attend d’eux !
Moussa Guèye Jaraaf