La France a réaffirmé devant le Conseil de sécurité, son “soutien historique, clair et constant” au plan marocain d’autonomie. Ce mardi 31octobre.
“Je rappelle le soutien historique, clair et constant de la France au plan d’autonomie marocain. Ce plan est sur la table depuis 2007. Il est temps désormais d’avancer”, a déclaré lundi l’ambassadeur, représentant permanent de la France à l’ONU, Nicolas de Rivière expliquant le vote de son pays en faveur de la résolution 2703, en vertu de laquelle le Conseil de sécurité a prorogé pour une année le mandat de la MINURSO.
Cette résolution consacre, une fois de plus, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour clore le différend régional autour du Sahara marocain.
“La France se félicite de l’adoption de la résolution qui renouvelle pour un an le mandat de la MINURSO”, a encore indiqué M. De Rivière, non sans rappeler “le plein soutien” de son pays aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU “en vue de la reprise des tables rondes”.
Et le diplomate d’ajouter que la France “encourage toutes les parties à s’engager en vue d’une solution pragmatique, réaliste, durable et fondée sur le compromis”.
Tout en saluant le travail de la MINURSO qui “joue un rôle clé dans la stabilité de la région et contribue à créer les conditions de la reprise des consultations politiques” le diplomate français a rappelé la préoccupation de son pays à l’égard des violations du cessez-le-feu.
Le Polisario interpellé
Dans un message clair aux milices du “polisario”, dont les violations et obstructions ont été dénoncées par le Secrétaire général de l’ONU dans son dernier rapport, l’ambassadeur de France a appelé “les responsables de ces violations à pleinement mettre en oeuvre l’accord de cessez-le-feu afin de faciliter la poursuite du processus politique”.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, pour sa part s’est insurgé dans son dernier rapport annuel au Conseil de sécurité sur le Sahara, contre les violations et obstructions à répétition du “polisario” à la liberté de circulation et aux activités opérationnelles et logistiques de la MINURSO.
M. Guterres a dénoncé les restrictions du “polisario” qui empêchent la mission onusienne de maintenir une chaîne logistique et de réapprovisionnement sûr et fiable vers ses team-sites, prévenant que ces obstructions menacent directement la capacité de la MINURSO à maintenir sa présence sur le terrain.