Le républicain

Conflit du Sahara occidental : Enrôlement des enfants-soldats par les milices du Polisario

Conflit du Sahara occidental : Enrôlement des enfants-soldats par les milices du Polisario.

Dans le cadre de sa visite dans la région, le nouvel Envoyé Personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, l’Italien Staffan de Mistura, s’est rendu, le 15 janvier 2022 aux camps de Tindouf, pour s’entretenir avec les responsables du polisario et voir de près la situation des réfugiés sahraouis.
Cependant, lors de sa tournée entre les différentes « institutions » des séparatistes, M. Staffan de Mistura a vu de ses propres yeux des enfants recrutés par les milices du polisario en tenue militaire, alors que « le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les conflits armés sont strictement interdits par le droit international » et que l’enrôlement d’enfants d’un certain âge pouvant d’ailleurs s’apparenter à «un crime de guerre».
En effet, lesdits enfants sahraouis, qui sont endoctrinés dès leur plus jeune âge à la haine du Maroc, sont envoyés en première ligne pour dissuader l’intervention des forces marocaines. Mais avant cela, ces mineurs d’âge, sont forcés de se déplacer vers Cuba, dans le but de les endoctriner idéologiquement, de les soumettre à des entraînements militaires et de les exploiter tout en les privant de tout contact avec leurs familles. Cet exil forcé est considéré comme une violation grave des clauses du Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, additionnel à la Convention des Nations-Unies contre la criminalité transnationale organisée, d’où la responsabilité civile et pénale des chefs du polisario et de leurs mentors algériens.
Il sied de rappeler que l’ONG française, dite « Alliance Internationale pour la Défense des Droits et des Libertés (AIDL) », a publié, le 04 janvier 2021, une déclaration condamnant le recrutement des enfants-soldats par le front polisario. L’ONG en question a réitéré sa condamnation totale du recrutement et de l’exploitation des enfants dans des zones de conflit et de guerre, en qualifiant cet acte de crime international, qui nécessite des poursuites et un suivi international de toutes les personnes impliquées.
De ce fait, les responsables du mouvement armé du polisario doivent expliquer et fournir des clarifications sur l’enrôlement des enfants, en rappelant, à ce titre, que « tout recrutement d’enfants, leur exploitation et leur implication dans des conflits et des guerre est complètement interdit et criminalisé en droit international ».

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