Va-t-on droit vers une deuxieme vague? Tout laisse le croire avec tout ce que l’on constate depuis quelques jours si l’on se fie à la courbe de l’évolution de la pandémie qui montre que les chiffres donnés pas les autorités ont plus que triplé en 4 jours seulement.
Cela signifie que le virus est parmi nous et circule avec des personnes insouciantes encore de l’existence et de la gravité du virus mortel.
Même si certains avancent la thèse d’immunité collective qui pourrait l’empêcher,
la rentrée scolaire va à coup sûr favoriser la propagation du virus, car les mesures barriéres ne sont pas respectées par tous les instituts et écoles d’enseignement, malgré toute la communication et les promesses faites par les autorités et les acteurs de l’école eux-même.
Tous ceux qui avaient pris les devants en mettant leurs enfants à l’abris pendant 8 mois sont aujourd’hui inquiets de voir les éléves et enseignants exposés.
Et la situation est la même dans la rue et les lieux de travail où les gens se serrent la main sans porter de masque.
Les gestes barrières avaient, semble-t-il, freiné la propagation du virus jusqu’en mi novembre, date à laquelle le temps a commencé à se refroidir. Le vent et la fraicheur ont contraint les gens à passer davantage de temps à l’intérieur, à moins aérer leurs espaces de vie, ce qui s’est traduit par une récrudescence des nombres de cas.
Et cette hausse du nombre de contaminations, actuellement si l’on se base sur les chiffres et les explications des scientifiques, il existe aussi un facteur saisonnier.
L’Australie, par exemple, qui avait réussi à bien maîtriser l’épidémie, avait malgré tout subi une seconde vague. C’est malheureusement ce que nous risquons de vivre.
Car le virus circule à une vitesse que même les prévisions les plus pessimistes n’avaient pas anticipée.
Pourtant, le Président de la République a alerté il y a à peine quelques jours que le virus circule encore et que la bataille est loin d’être gagnée malgré les résultats satisfaisants.
Alors ne soyons pas surpris avec ce rebond?
Même si certains pensent que les rassemblements politiques ou lors des cérémonies familiales ou encore les déplacements y sont aussi pour beaucoup,
d’autres accusent le gouvernernement d’être le premier à avoir baissé la garde en procédant à l’assouplissement des mesures soi-disant pour sauver l’économie et apprendre à vivre avec le virus.
Tous les pays qui l’ont fait, se sont vus terrasser par une deuxiéme vague.
Reprenons les masques et restons plus vigilents la Covid-19 car est encore là.
Aly Saleh journaliste/Chroniqueur