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Les élections locales se profilent à l’horizon. Mais, les Rufisquois regrettent déjà leur actuel maire. Daouda Niang, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un libéral de lait, pour paraphraser feu Me Mbaye Jacques Diop. Un monstre sacré, s’il en est, du Landerneau politique sénégalais et un des plus illustres fils de la ville de Mame Coumba Lamb.
Compagnon des années de braises d’un certain Me Abdoulaye Wade, l’enseignant à la retraite laisse, à quelques encablures de la fin de son seul et (hélas) unique mandat à la tête de l’hôtel de ville de Rufisque, un héritage incommensurable qui reste, en définitive, un véritable legs pour les générations futures : les révolutionnaires et non moins inspirées Assises de Rufisque. Dont les conclusions sont aujourd’hui la charpente des candidats les plus sérieux au fauteuil de maire de la Ville.
Très ambitieux pour Rufusque, il a tenu à lui rendre sa fonction de Ville, en procedabt des ke début de son mandat à la mise en place d’une brigade municipale pour le désencombrement du centre ville. Une initiative saluée par toute la population, mais hélas n’a pas bénéficié du soutien du pouvoir central. Qui n’a pas voulu aussi, accompagner le projet du Dakar Gate qui allait transformer définitivement le visage de Rufisque, et qui était une solution parfaite au problème de l’avancée de la mer. Le Carrée décor un autre important projet a subi le même sort. Daouda Niang, maire opposant à donc eu les mains liée par un pouvoir déterminé à « opposition à sa plus juste opposition ».
N’empêche, Rufisque gardera de lui le souvenir d’un l’aire engagé, patriote et ambitieux.