Le Président de la Ligue de Football Professionnel au Sénégal, Monsieur Saër Dieye Seck a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat à la tête de cette organisation. Une décision fortement apprécié par le monde sportif qui doit rendre hommage à ce grand dirigeant du football sénégalais, eu égard à ses résultats mais surtout son engagement. L’intérêt que nous portons à la trajectoire de Monsieur Saër Seck est tout particulièrement justifié par son implication très forte pour avoir toujours favorisé les intérêts du football et a agi avec un respect formel des valeurs. Son comportement exemplaire a encore accru le respect de ses pairs. Saër Seck s’en va et la Ligue de Football Professionnel du Sénégal devra lui trouver un remplaçant. Les candidatures tout comme les ambitions et convoitises ne manqueront pas. C’est tout à fait normal.
Le monde du football professionnel qui compte 28 clubs, 14 en Ligue 1 et autant en Ligue 2, devra aussi choisir un bon président capable d’impulser du sang neuf et apporter une certaine valeur ajoutée et même mieux que les deux présidents, Ababacar Louis Lamotte et Saër Seck. Loin de jeter l’anathème sur les autres candidatures si elles existent pour le moment, mais force est de soutenir que e Président de Tengueth Football Club, Babacar Ndiaye pourrait faire l’affaire, et peut même être l’homme clé de la continuité. Il est aujourd’hui un dirigeant sportif expérimenté avec une véritable connaissance du monde du football national comme international. La ligue de Football Professionnel du Sénégal a besoin d’un véritable guide pour la continuité de la gouvernance et de la représentation internationale comme viennent de la faire le Jaraaf et Tengueth, deux clubs qui ont réussi à rehausser l’image du football local. Le choix du président Babacar Ndiaye à la tête de la Ligue de football Professionnel peut jouer un rôle très déterminant dans la visibilité, la recherche des moyens afin de permettre à la fédération sénégalaise de mieux souffler mais aussi aux 28 clubs d’avoir des ressources additionnelles issues des dividendes du football.
Aujourd’hui il a réussi à faire du club de la ville de Rufisque, Tengueth Football club, un grand club ambitieux dépassant même les atteintes des populations. Élu dans le comité exécutif de la fédération Sénégalaise de Football depuis quatre ans, membre du Conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel depuis bientôt 8 ans, le Président de TFC, a des capacités pour diriger cette ligue. Il est vrai que la décision revient aux autres 27 présidents de clubs qui sont les seuls habilités à approuver et accepter une telle décision. C’est pourquoi en tant qu’ancien dirigeant sportif et observateur averti j’en appelle à la clairvoyance de ces présidents de clubs pour nous offrir cette opportunité de poursuivre l’œuvre entamée pour des lendemains meilleurs au profit de notre football local.
Aujourd’hui, les dirigeants de notre football local doivent être bien conscients de la volonté de s’assurer que dans le football, il n’y ait pas de politique, ou que du moins ne soient pas examinés des influences relatives à la politique. Autrement dit, il est important pour le football professionnel local que ses décisions soient prises sans influences politiques et qu’elles soient basées uniquement sur les valeurs sportives pour incarner de manière formelle une représentation sportive qui puisse aussi sauvegarder son espace d’autonomie. Le bon dirigeant doit venir du sport militant. Il doit viser au but sans s’attaquer frontalement au problème, mais en essayant de le contourner. Et pour cela il doit aussi être un homme du monde, il doit avoir une certaine familiarité, il doit renforcer les bons rapports avec tous les dirigeants et avoir une vision futuriste.
Le président Babacar Ndiaye avec son patriotisme, sa passion pour le sport, ses relations avec ses pairs, réunit tous ces critères pour diriger la Ligue de Football Professionnel au Sénégal et assurer la succession du président Saër Seck. Car il se montre respectueux de l’idéologie et des règles du sport, il se pose fréquemment en défenseur de ces valeurs mais il donne aussi toujours la priorité à l’intérêt du football. Intérêt auquel, il reste fidèle et dont il pense comme l’un des représentant et garant. Ce qui lui donne cette occasion d’être mieux respecté et plus efficace.
Il a pris TFC des abysses de la Nationale à la Ligue 1 de Football Professionnel. Après 42 ans d’attente, il a offert à Rufisque son second trophée de Coupe du Sénégal. Se privant même de revenir pour assister à cette finale car ayant été retenu en Pologne avec la sélection nationale U 20. En termes de marketing, Babacar Ndiaye dispose d’une expertise très pointue et avérée . Son expertise en management des homes et des organisations lui a valu des postes à l’international (Los Angeles en Californie, la Haye au Pays-Bas, au Vietnam, au Nigéria et en Gambie j’en passe. La ligue de Football Professionnelle qui a dix ans d’existence a réussi à intégrer la phase des poules de la Ligue africaine des Champions grâce à TFC qu’il manage de main de maître. Donc n’allons pas chercher ailleurs ce que nous avons sous la main
Le Président Babacar Ndiaye peut conquérir l’estime de ses pairs mais il peut aussi se monter capable de jouer avec cette ambivalence dans la ligne politique de la Ligue de Football Professionnel, surtout qu’il comprend le nouveau rôle que les clubs sénégalais doivent jouer sur la scène africaine.
Le football local a besoin de reconstruction d’une vraie légitimité au plan africain pour rattraper le temps perdu et cela doit se poursuivre par un engagement permanent. Et il revient aux 28 présidents de clubs professionnels à s’investir à mieux intervenir pour pouvoir peser sur le processus de distribution afin de garantir de meilleures opportunités aux clubs sénégalais.
François Goudia Gueye Convention des Cadres Lébous