« Nous sommes-là pour célébrer des files qui se sont distinguées à l’occasion du concours régional miss science/ miss mathématique. C’est un rendez-vous de l’excellence qui constitue un moment privilégié de célébration de nos filles, qui malgré les multiples obstacles qui se dressent sur leur chemin, parviennent à s’illustrer dans les filières scientifiques’’, s’est félicitée l’Inspectrice d’académie de Louga, Penda Ba Wone.
S’exprimant lors de la cérémonie de remise des prix aux lauréates, elle a soutenu que c’est également « une occasion d’offrir en exemple aux jeunes filles, des femmes modèles et inspirantes qui font la fierté du Sénégal ».
La cérémonie était présidée par le gouverneur de Louga, El Hadji Bouya Amar.
Organisé depuis 2011 dans chaque académie du Sénégal, le concours miss mathématique/miss science est une initiative du ministère de l’Education nationale visant à favoriser l’accès des filles aux matières scientifiques et y exceller.
Il est destiné aux filles en classe de quatrième qui vont concourir en mathématiques et en sciences en classe de seconde. A l’issue des concours régionaux, les deux lauréates de chaque région vont compétir au niveau national.
Pour y participer, il faut avoir une moyenne supérieure ou égale à 14 sur 20 en mathématiques pour les élèves de quatrième et une moyenne supérieure ou égale à 14 en sciences physiques, en sciences de la vie et de la terre et en mathématiques pour celles qui sont en seconde.
Selon Mme Wone, les élèves de quatrième doivent être âgées de plus de 15 ans et avoir au plus 17 ans pour celles en seconde.
« Le choix se justifie par le fait qu’elles ne sont pas en classe d’examen mais surtout par le caractère spécifique de cette tranche d’âge qui constitue le terreau de la quintessence, mais aussi de la déperdition scolaire » a-t-il soutenu.
« Ce concours est un moyen de pousser les filles vers les filières scientifiques. Nous allons continuer à tout faire pour arriver à cela’ » a dit l’IA de Louga qui invite les parents, les communautés, les familles et les populations à aider les filles à aller le plus loin possible dans les études, à trouver un travail et à s’épanouir.
Elle a aussi relevé que les contraintes telles que la distance, les mariages et les grossesses précoces, les grèves jouent également un rôle négatif dans l’apprentissage-enseignement, mais que des efforts sont en train d’être faits pour les réduire.
Elle a invité les lauréates à s’inspirer du parcours honorable, de la rigueur, de la discipline et des valeurs religieuses de la femme modèle de l’édition 2022, ainsi que de la marraine, Mame Lat Fall Mbengue, médecin-chef du district sanitaire de Sakal (Louga).
M. Amar a, de son côté, insisté sur l’ambition de l’Etat de « promouvoir l’accès des filles aux matières scientifiques ainsi que de leur maintien à l’école ».
« Dans une République qui promeut l’ascension sociale, seule l’école offre cette possibilité puisque toute politique éducative est basée sur l’accès, la qualité, l’inclusion et l’équité et le genre », a-t-il dit, rappelant que la « science est au début et à la fin de toute vie ».