Le Roi réitère ses Hautes Instructions pour que la question des mineurs marocains non accompagnés en situation irrégulière dans des pays européens soit définitivement réglée (Communiqué).
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a bien voulu réitérer ses Très
Hautes Instructions aux ministres chargés de l’Intérieur et des Affaires étrangères afin
que la question des mineurs marocains non accompagnés, se trouvant en situation
irrégulière dans certains pays européens, soit définitivement réglée.
Un communiqué des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères, de la
Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger indique que Sa Majesté
le Roi, que Dieu Le préserve, avait souligné, à plusieurs reprises, y compris à des
Chefs d’Etat étrangers, l’engagement clair et ferme du Royaume du Maroc à accepter
le retour des mineurs non accompagnés dûment identifiés.
Des mécanismes de coopération ont été mis en place à cet effet avec certains pays,
notamment la France et l’Espagne et qui ont abouti au retour au Maroc de plusieurs
dizaines de mineurs, précise le communiqué.
Les lenteurs constatées dans la concrétisation de cette coopération sont
essentiellement liées à des blocages dus aux procédures (administratives et
judiciaires) complexes dans certains pays européens, ajoute la même source,
précisant que le Maroc est le premier pays concerné par certains cercles de la société
civile, voire même des réseaux criminels, qui prennent prétexte des conditions soi-
disant précaires des mineurs pour les instrumentaliser.
Le Maroc est disposé à collaborer, comme il l’a toujours fait, avec les pays européens
et l’Union Européenne (UE), pour le règlement de cette question, poursuit le
communiqué, relevant que le Royaume espère que l’UE et les pays concernés sauront
dépasser les contraintes procédurales pour faciliter cette opération.
Le Maroc regrette à nouveau que la question migratoire, y compris la question des
mineurs non accompagnés, soit utilisée comme alibi afin de contourner les véritables
causes de la crise politique actuelle avec l’Espagne dont les origines et les fondements
sont bien connus.
Les autorités marocaines se réservent le droit d’apporter, au moment opportun, les
réponses appropriées aux accusations infondées du gouvernement espagnol, conclut le document.