Me Demba Ciré Bathily a jugé que la contrainte par corps constituait « une épée de Damoclès » pour Khalifa Sall condamné à payer 1,8 milliard dans l’affaire de la caisse d’avance. « La menace de la contrainte par corps est bien réelle pour Khalifa Sall. Elle plane comme une épée de Damoclès contre l’ex-maire de Dakar », a déclaré la robe noire, ce dimanche, sur le plateau de Grand Jury de la Rfm.
«Ce n’est pas bon pour ceux qui ont cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Khalifa Sall doit être rétabli dans ses droits», a ensuite lâché l’avocat. Il confirme que l’ex-maire de Dakar a refusé de sortir de prison au motif que «Khalifa Sall n’a jamais demandé la grâce.» «Khalifa Sall est un otage politique qui doit être rétabli dans l’ensemble de ses droits qui ont été violés», rembobine-t-il.
Sur la demande de grâce introduite par Me Khassimou Touré au nom de son client, il déclare : «Il appartient au Bâtonnier de prendre les décisions qui s’imposent.» L’avocat révèle aussi que « l’Ige n’a jamais menée une enquête sur le fonctionnement de la caisse d’avance qui a valu à Khalifa Sall ses déboires judiciaires ». Et de préciser qu’elle relève de fonds politiques comme ceux du président de la République ».