JuMe Juan Branco, revenant sur la « persécution » dont Ousmane Sonko fait l’objet, sous forme de mémoire, adressé à la cour suprême, dit être empêché par les autorités sénégalaises de plaider pour son client, dont le référé-liberté contre le refus de la DGE de lui délivrer des fiches de parrainage, est examiné, à l’instant par la Chambre administrative de la Cour Suprême.
Dans le mémoire, entre autres, l’avocat franco-espagnol est revenu sur les péripéties de son séjour récent au Sénégal, son arrestation musclée, son placement sous mandat de dépôt, sa libération et son expulsion du territoire sénégalais vers la France, alors qu’il assistait, dit-il, son client, M. Sonko.
Par conséquent, avance t-il, de nombreuses personnes ont été arrêtées et dont le seul tort est de l’avoir rencontré.
Pour la robe noire, cette persécution » n’a autre raison que l’élimination de Ousmane Sonko à la Présidentielle de 2024. Ce qui a entrainé, rappelle-t-il, « la détention arbitraire de plus de mille sénégalais en des conditions attentatoires à la dignité humaine ».
Affirmant « qu’une condamnation par contumace, avant l’expiration des délais de prescription, est nullifiée dès l’arrestation de l’individu concerné », mieux Ousmane Sonko, poursuit Me Branco, a « immédiatement réclamé la nullification, de plein droit et d’office, de sa condamnation ».
Juan Branco s’est aussi prononcé sur la radiation du leader de Pastef sur les listes électorales, affirmant « qu’on n’a pas trouvé à sa ‘dernière résidence’, la prison où il a été placé sous écrou, quiconque pour accueillir la notification de sa radiation. Résistance passive de l’administration pénitentiaire ? Probablement, au regard de la mutation sans poste qui vient d’en frapper le directeur ».
En dernière instance, il a demandé aux magistrats de « rendre au peuple sa souveraineté ».