Le républicain

Mort de trois de ressortissants algériens: La première réaction du Maroc


Une source marocaine bien introduite a déclaré, ce mercredi 3 novembre 2021, à l’AFP, que le Maroc ne se laissera pas entraîner dans une guerre avec l’Algérie, et ce, en réaction à l’annonce faite par Alger de la mort de trois de ses ressortissants dans un bombardement attribué aux Forces Armées Royales « FAR ».
«Si l’Algérie veut la guerre, le Maroc n’en veut pas. Le Maroc ne sera jamais entraîné dans une spirale de violence et de déstabilisation régionale», a déclaré à l’AFP cette source, qui a déploré des «accusations gratuites» contre le Maroc.

«Si l’Algérie souhaite entraîner la région dans la guerre, à coups de provocations et de menaces, le Maroc ne suivra pas», a affirmé la même source, ajoutant que «le Maroc n’a jamais ciblé et ne ciblera jamais des citoyens algériens, quelles que soient les circonstances et les provocations».

Il est à rappeler que des médias algériens pro-régime avaient rapporté, ce lundi, que trois ressortissants algériens avaient trouvé la mort dans un bombardement de l’armée marocaine alors qu’ils traversaient la Mauritanie pour rallier l’Algérie. Des rumeurs qui ont été démenties par Nouakchott par la voix de l’état-major de l’armée mauritanienne.

Deux jours plus tard, c’est la présidence algérienne qui reprend les mêmes accusations dans un communiqué officiel dans lequel elle situe ledit bombardement de deux camions, sur la route entre Nouakchott et Ouargla dans le sud de l’Algérie. Mais sans donner plus de précisions, même si les médias pro-régime parlaient de la localité de Bir Lahlou, territoire situé dans la zone tampon, interdite aux militaires comme aux civils.

La source marocaine, citée par l’AFP, explique que cette zone est «empruntée exclusivement par des véhicules militaires des milices armées», des séparatistes du Polisario. «On s’étonne donc de voir les autorités algériennes évoquer la présence d’un camion qui se trouverait dans cette zone, eu égard à sa nature juridique et à son utilisation à des fins militaires», poursuit la même source, qui a préféré garder l’anonymat.

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