Retrouvailles des libéraux: Wade en pleine action

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La situation politique du moment au Sénégal, est fortement marquée par la libération « brusque » de khalifa Sall, le rapprochement inattendue, pour certains, et non souhaité, pour d’autres, entre Me Wade et de son successeur au parlais, le président de la république Macky Sall. Ces deux événements inscrits dans le contexte de l’inauguration de la grande mosquée « Massalikou jinna », sous l’autorité du khalife général des mourides, montrent encore une fois, l’influence positive du spirituel sur les décideurs politiques.
L’histoire politique du Sénégal est en effet très marquée par des rapports étroits, entre la classe politique globalement et les marabouts qui ont toujours agit, pour réguler des situations d’impasse. En effet durant la periode coloniale, des gouverneurs de la colonie du Sénégal, avaient déjà pris conscience de la capacité de mobilisation sociale des marabouts. Cette emprise découle naturellement de l’écoute des populations à ces derniers, c’est pourquoi et régulièrement, les autorités maraboutiques étaient associés aux prises de décisions à fort impact dans la colonie. (exemple la diffusion des cultures commerciales, le recrutement de soldats, les campagnes de vaccination etc.). L’évocation de ces faits historiques, contribuent sans nulle doute, à la compréhension du comportement actuel des acteurs présents sur la scène politique.
En effet, c’est la roue de l’histoire qui nous amène à la présente situation de notre pays qui est dans une phase très délicate de son évolution politique car, le Sénégal traverse des moments d’incertitudes avec la convoitise des ressources naturelles qui repositionnent le Sénégal économiquement et politiquement et le tout, ajouté à une tension politique post électorale qui a motivé l’appel au dialogue du président Macky Sall à toutes les forces vives de la nation et nommément à Abdoulaye Wade.
Le président Wade, acteur incontournable dans le jeu politique, dans sa profonde divergence avec le président Macky Sall, lançait, du haut de la tribune à la place de l’obilisque et devant la presse nationale et internationale « je vais l’obliger à dialoguer ».
Les concours de ces circonstances ainsi décrites, la médiation des régulateurs sociaux, le khalif des mourides et ses pairs disparus ( Qu’Allah SWT les accueille dans son paradis céleste), justifient en partie, la démarche de Me Wade qui agit en qualité de partisan du dialogue et de penseur pour des retrouvailles de la famille libérale, déjà théorisée en 2013.
Dans un document publié alors, il présentait le PDS étant, le parti fondateur du libéralisme au Sénégal, le CENTRE et conservateur, les dérivés du PDS d’idéologie libérale ou hybride: REWMI, de Idrissa Seck qui symbolise le CENTRE Droit (libéralisme affirmé)et l’APR, le CENTRE Gauche (idéologie hybride), eu égard aux accointances gauchistes du président Macky Sall qui a fréquenté un moment, un parti de gauche.
C’est pourquoi, la perception que nous avons des actes posés par les deux hommes sont dans une dynamique de points de vue partagés pour la stabilité du pays qui a besoin d’un environnement apaisé.
La conclusion evidente tirée de l’analyse situationnelle du moment est que, Me Abdoulaye Wade est dans son rôle d’acteur et d’écrivain des pages de l’histoire politique du Sénégal des années 80 à la première alternance en 2000, puis à la deuxième alternance en 2012, suivie de l’imbroglio politico judiciaire durant les 7 ans du premier mandat de Macky Sall et enfin les perspectives qui se dessinent pendant et après le second et dernier mandat du président Macky Sall.

La rédaction

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