Depuis l’installation de Oumar Cissé à la tête de la mairie de Ville, l’ambiance sur les lieux est morose. Et personne n’a le coeur à l’ouvrage, du fait de la mentalité de caporal adopté par l’homme.
C’est une lapalissade que de dire que le nouveau premier magistrat de la Ville de Rufisque, commence très mal sa mission. Voilà un maire qui a posé comme acte premier de la scène qu’il joue, la remise en cause des attributs de son prédécesseurs, en annulant les actes que ce derniers a signes. Ignorant qu’en agissant de la sorte il remet en cause ses propres attributs de Laure.
Ce pas la seule bizarrerie de celui qui vend du vent aux rufisquois, en leur faisant croire qu’il est un saint sauveur venu pour développer la ville. Alors qu’il sait en son for intérieur qu’ aucune de nos villes, en dehors de celle de Dakar n’a les moyens de son développement. Les grands travaux étant du ressort de l’État, nos villes sont dans tout le territoire national d’ordre social.
En outre Oumar Cissé qui veut réduire à sa juste expression l’action sociale de la mairie au grand détriment de ses concitoyens défavorisés, ne s’est pas gêné de faire voter un virement de crédit en sa faveur et en ka faveur de ses adjoints. Et de s’approprier sans élégance ou considération morale les indemnités de son prédécesseur.
Le nouvel édile de Rufisque qui n’a aucune base populaire, aucune amitié dans la classe politique locale gagnerait à savoir que le leadership d’aujourd’hui s’appuie sur l’entregent et la flexibilité. Que le capitalisme et l’autocratie sont d’un autre âge.
La façon dont la population est passée de l’euphorie au regret et à l’inquiétude après son élection est assez révélatrice du mauvais départ du maire.
A quelque jours du verdict du recours déposé par son adversaire Ismaila Madior Fall, le souhait de presque tous dans la ville de Coumba Lamba, est que ce verdict soit en faveur du professeur de droit.
C’est dire que la population ne se retrouve guère dans les actes que pose Oumar Cissé. Qui risque de sauter d’une manière ou d’une autre de son fauteuil, comme un mauvais fusible. Tant le cocktail qu’il a préparé est explosif. Les répondeurs automatiques qu’il envoie répandre des mots sonores, vides et injurieux dans la presse et les réseaux sociaux ne pourront rien y faire !
Il oublie que le temps des autocrates est fini.