Le gouvernement du Sénégal a apporté, ce jeudi 8 avril, une réponse aux déclarations et accusations du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, et de certaines organisations de la société civile qui l’accusent d’être responsable des récentes émeutes qui ont accompagné l’affaire du viol présumé avec menace de mort. Selon Sidika Kaba, le présumé coupable n’existe pas dans le droit sénégalais.
L’affaire impliquant Ousmane Sonko et Adji Sarr, une employée dans salon de beauté à Dakar, est loin de toucher son épilogue. Même si on apaise ça et là, le gouvernement du Sénégal compte la tirer au clair afin que nul n’en ignore. “C’est un état de droit qui garantit à tous ceux qui ont maille à partir avec la justice, la présomption d’innocence. Il n’y a pas de présumé coupable. Cela n’existe pas en droit sénégalais. On est présumé innocent. “, a d’emblée déclaré le ministre des Forces Armées face à la presse.
Selon Sidiki Kaba, quand une décision définitive de la Cour suprême n’est pas intervenue, il n’est pas possible de dire qu’une personne est coupable des faits qui lui sont reprochés. Il insiste sur le fait qu’un état de droit vise à faire en sorte que chaque citoyen puisse jouir de toutes ses libertés.
Rétablir les faits dans l’affaire du viol présumé. Voilà sur quoi travaille – présentement – les autorités compétentes. Pour cela, explique le ministre, “le Gouvernement du Sénégal annonce la mise sur pied d’une commission indépendante et impartiale pour rétablir toute la vérité.“. Et d’ajouter, pour conclure, que “dans la dynamique de paix et d’apaisement, la vérité pour que justice soit faite, est un élément qui conforte aussi l’état de droit et notre volonté de vivre“.
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