Quatre personnes sont mortes et 52 personnes ont été arrêtées à Washington, la capitale fédérale des États-Unis, mercredi, après une interruption de plusieurs heures due à l’intrusion violente de partisans pro-Trump dans le siège du Congrès américain.
Après le chaos, un premier bilan. Quatre personnes sont mortes et 52 personnes ont été arrêtées à Washington, la capitale fédérale des États-Unis, a annoncé dans la soirée du mercredi 6 janvier la police, après l’envahissement du siège du Congrès américain par des partisans de Donald Trump pour empêcher les parlementaires de certifier la victoire de Joe Biden.
Au cours d’une conférence de presse tardive, le chef de la police de Washington a fait savoir que 47 des 52 arrestations étaient en lien avec des violations du couvre-feu imposé dans la ville à partir de 18 h (heure locale) par la maire Muriel Bowser en réponse aux troubles.
Robert Contee a précisé que 26 personnes avaient été arrêtées dans l’enceinte même du Capitole. Plusieurs interpellations concernent des ports d’armes illégaux.Deux bombes artisanales
La police a aussi découvert deux bombes artisanales aux sièges du Comité national républicain et du Comité national démocrate, a déclaré Robert Contee.
Le chef de la police a refusé de communiquer l’identité d’une manifestante mortellement touchée par balle dans le Capitole par le tir d’un officier.
Trois autres personnes sont mortes à cause d’urgences médicales, a-t-il ajouté. Quatorze policiers ont été blessés, dont deux sont toujours hospitalisés.
Il est toutefois vraisemblable que le nombre d’arrestations soit au final plus important. Il reste pour l’instant très réduit en comparaison des plus de 300 personnes qui avaient été arrêtées par la police après les manifestations du 1er juin contre les violences policières et les discriminations raciales après la mort de George Floyd.
Si la police de Washington a été à l’époque jugée trop agressive, elle suscite cette fois des interrogations pour son incapacité à empêcher des manifestants de pénétrer dans le Capitole puis pour avoir laissé certains contestataires quitter le bâtiment sans être arrêtés.
Le FBI a demandé à la population de donner tout élément permettant d’identifier des personnes « activement » impliquées dans les troubles.
Avec Reuters