Drame de Melilla : les vérités de Carl Jhonson

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A travers une série de publications sur Twitter, Carl Johson, profil connu et bien suivi sur le réseau Twitter conclut que les autorités algériennes étaient dans le coup de l’assaut mortel donné à Nador vers Melilla. Avec des précisions sur l’origine des migrants et sur leur parcours inédit.D

D’où viennent les  migrants ?

Selon  Carl Johnson les migrants étaient en majorité soudanais. Mais d’autres venaient du Tchad, du Sud-Soudan et de l’Érythrée. Qui sont arrives au Maroc après avoir traversé la Libye et l’Algérie. Un parcours jugé inédit par  ce spécialiste des questions migratoires, du fait que les migrants d’Afrique de l’Est n’ont pas l’habitude d’aller au Maroc.

Comment ont-ils pu traverser l’algérie ?

Les autorités algériennes collaborent avec les passeurs. Elles ont donné l’accord à ces réseaux pour circuler en algérie, afin d’arriver à Maghnia. Précise le tweets de Carl Johnson.

Pourquoi Maghnia ?

Maghnia se situe à 11km du Maroc. Un malien appelé « Boss » accueille les migrants dans une ferme et gère les passages clandestins au Maroc.

Une organisation huilée

Le « Boss » travaille avec un algérien, chargé de guider les migrants pendant les passages clandestins.

Le prix pour accèder  au Maroc ?

Entre 300€ et 500€. Pour 2.000 migrants : entre 600.000€ et 1.000.000€ de bénéfices. Évidemment, les autorités algériennes prennent leur part.

De Maghnia aux forêts de Nador ?

Les migrants accèdent au Maroc par groupes de 20 à 40 personnes, passant par atteignent Oujda, Berkane pour atteindrez Nador.

Entre les mains du soudanais Ahmad

Ahmad, un soudanais de 35 ans, contrôle les camps de migrants dans la forêt de Nador. Il est le seul à être en contact avec le Boss en algérie.Son visage est caché H24. Officiellement, sa trace a été perdue après l’assaut.Mais il ne fait aucun doute que les services Marocains savent où il est.

forêt comme un camp militaire

Une organisation presque militaire. Ahmed dirige des commandants. Chacun d’eux dirige des unités de 50 migrants.Les migrants se sont entraînés pendant 1 mois pour l’assaut. Ils ont créé des armes sophistiquées.

Ils comptaient aussi attaquer la police Marocaine avec de l’acide sulfurique.

La police Marocaine, dans tout ça ?

Les services Marocains étaient au courant de tout dans les moindres détails. Les vidéos qui ont retracé le trajet des migrants est la preuve qu’ils étaient surveillés.

Une chose est suspecte. Pourquoi les migrants ont ciblé le lieu le plus surveillé (le post frontalier) ?

Ils auraient pu escalader un mur moins sécurisé et plus facile  d’accès.

La raison est simple : les chefs de l’assaut voulaient la confrontation armée avec la police Marocaine.

Avec des armes empoisonnées et la violence de l’assaut  les migrants cherchaient visiblement à tuer des Marocains.

La police évite la confrontation

La veille de l’assaut, la police lançait une opération de ratissage. Mais les migrants étaient déterminés à se battre. La police a décidé  alors de ne pas faire pression sur eux car ils se seraient cachés en ville et auraient mis la vie des Marocains en péril.

La police était informée du plan de l’assaut. Elle a choisi de ne pas intervenir, pour que la stratégie d’attaque des migrants échoue.

La police est intervenue à partir de l’attaque du poste frontalier. Ainsi, l’attaque visant la police n’a pas eu lieu.

En clair, il s’agissait là d’une opération paramilitaire pilotée depuis Maghnia, que la police Marocaine a parfaitement géré.

Un tout autre scénario aurait eu lieu sans le professionnalisme vision éclairée des services de renseignement du Maroc. De quoi dire que l’ assaut de Melilla n’est pas uniquement un problème migratoire.

 

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